Agnes Varda
par Philippe Rolland - prolland@eticproduction.com
31/05/2005
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Pour moi tout commenca avec le premier prix régionnal Poitou/Charentes des Rencontres Photographique de 1989.
A l’issu de la remise des prix, il y avait Agnes Varda qui présentait son film Daguerréotypes de 1975 un moyen de 1h15:
Portrait de quelques commerçants de la rue Daguerre (14e), filmés au quotidien par Agnès Varda qui porte un regard attentif et chaleureux sur cette galerie de personnages.
Commerces filmés : mercerie, parfumerie, droguerie, quincaillerie, boulangerie, épicerie, salon de coiffure, horlogerie, boucherie, auto-école, pressing, teinturerie, magasin d'accordéons, tailleur, café, plomberie. Des images de l'illusionniste Mystag éxécutant des tours dans un café alternent avec des plans des commerçants dans leur magasin.

Malheureusement, le jour de ma remise de prix, Jacques Demy son compagnon était hospitalisé d¹urgence, il décédera le 27 Octobre 1990. Je ne dinerais pas avec elle...

Sommaire:
A. Biblio
B. Les Glaneurs et la glaneuse: spécification et commentaire
C. Filmographie des courts métrages

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Née le 30 mai 1928 à Bruxelles d'un père grec et d'une mère française, Agnès Varda a grandi à Sète (Hérault). Elle a d'abord été photographe au TNP à l'époque de Jean Vilar avant de se lancer dans la réalisation, sans réelle formation.

En 1954, elle tourne "La Pointe Courte". « Je n'étais répertoriée nulle part, je n'avais pas de carte professionnelle. Pour chaque film, il fallait une dérogation du CNC. Je n'ai d'ailleurs obtenu ma carte que dix ans plus tard, après avoir tourné trois longs métrages et trois courts métrages. Je suis la réalisatrice n°2197. S'il y avait des numéros séparés pour les hommes et les femmes, j'aurais sans doute eu des numéros de la première dizaine. » Elle fut pionnière sans le vouloir, simplement en suivant la pente de ses désirs.

Elle réalise plusieurs courts puis cinq long métrages de fiction, entre 1962 et 1977.

Tous croquent des moments de vie et ont en commun l'attention aux êtres, mais également une certaine désinvolture dans le mode de narration. C'est avec l'un d'eux, "Cléo de 5 à 7" (1961), qu'Agnès Varda obtiendra son premier succès et le Prix Méliès.

Agnès Varda a d'abord un regard et filme sans détour, frontalement, car il n'y a rien de plus fécond que de partir de la réalité, même la plus élémentaire, pour tisser une œuvre avec les fils de son imaginaire. La réalité est inépuisable et, heureusement, personne ne sait ce que c'est au juste. Même les scientifiques reconnaissent qu'ils ne peuvent en avoir une connaissance objective. Agnès Varda ne prétend pas autre chose, qui affiche une subjectivité ludique. Elle fait feu de tout bois : une commande sur les châteaux de la Loire ou la Côte d'Azur, des clichés pris par elle-même à Cuba, un oncle retrouvé par hasard à San Francisco, une photo ancienne, une exposition sur le vivant et l'artificiel à Avignon… On l'entend à cette énumération, bien souvent la réalité filmée est déjà de la représentation, de l'imaginaire, sur lequel Varda greffe une mise en scène, un discours, réjouissant mélange de savoir, de fantaisies verbales et de considérations personnelles.

Pour Varda, la grande force d'un court métrage est que sa réalisation peut assez vite suivre l'impulsion de départ. En 1967, elle est de passage à San Francisco pour présenter "Les créatures" (long métrage interprété par Catherine Deneuve et Michel Piccoli) -occasion également d'un hommage à Jacques Demy-, on lui parle d'un nommé Varda. Elle rencontre cet oncle d'Amérique un jeudi. Conquise par ce peintre farfelu, elle trouve une caméra, de la pellicule et tourne "Uncle Yanco" puis "Black Panthers", reprend l'avion pour Paris le lundi suivant. On ne résiste pas à Agnès Varda.

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Invitée à Cuba pour un festival de cinéma, Agnès Varda rapporte de son voyage 4000 photographies. Elle en sélectionne 1500 qu'elle monte pendant six mois, dès son retour à Paris. Ce sera "Salut les Cubains".

Elle y fait le portrait d'un personnage qu'elle a rencontré sur place. De retour à Paris à la fin des années 1970, Agnès Varda lance plusieurs projets qui n'aboutiront pas -notamment un film sur le putsch des Colonels en Grèce, tourné pour la télévision, et qui ne sera jamais diffusé.

Préparant une exposition photographique, elle se rend compte qu'elle a conservé des années sur la porte intérieure d'un placard, une photo représentant, sur une plage, un homme et un enfant nu avec, au premier plan, une chèvre morte. "Ulysse" (1982) est né de cette envie imprécise d'explorer les fluctuations de la mémoire à partir de cette photo prise le 9 mai 1954. Quand elle commence le film, elle ne sait pas où il va la conduire. Or, partant de cette simple photo, c'est tout un monde qui resurgit, pas seulement les souvenirs personnels de la réalisatrice ou ceux de ses modèles retrouvés près de trente après, mais une époque, le TNP, le quartier de la rue Daguerre, les émigrés espagnols…

En 1984, Agnès Varda tombe sous le charme d'une exposition temporaire présentée dans l'ancien hôpital Saint-Jean d'Avignon, Le vivant et l'artificiel, et décide d'en faire le décor improbable d'un film. Très vite là encore, elle se démène et tourne "7p. cuis., s. de b. …à saisir" (1984), variation poétique sur la famille, l'enfermement, le vieillissement... Les éléments de l'exposition sont présents, de même que les personnages que Varda insère dans cet espace, mais aussi les murs qui l'abritent, lourds d'un passé douloureux. Et de cette confrontation de matières naît, par une alchimie particulière, un film à nul autre pareil, drôle et inquiétant, à la fois de plain-pied dans une matière vivante et bercé d'une envoûtante irréalité.

En 1985, elle renoue avec le succès grâce à "Sans toit ni loi", qui obtient le Lion d'or au festival Venise. En 1987 elle tourne avec Jane Birkin "Jane B par Agnès V", portrait-collage de deux femmes.

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Les meilleurs moments du cinéma de Varda n'ont rien à voir avec un cinéma programmé. Leurs beautés, les sens suggérés, les savoirs distillés naissent au cours du film, au fil de sa réalisation. Ils passent d'abord par les capacités d'enregistrement d'une vieille machine : la caméra. Celle de Varda aime se laisser surprendre par ce que la réalisatrice a mis en place devant son objectif. La rencontre - chaque plan du cinéma devrait porter la trace d'une rencontre - se déroule devant nos yeux. Elle peut être provoquée, espérée, parfois ratée, mais jamais écrite préalablement. Varda parle, elle, de cinécriture, pour dire «l'ensemble des choix et des intuitions - avant et pendant le tournage jusqu'à la fin du montage - qui définissent l'écriture du film, son style». Autre formule qui a fait florès, sa critique de ces discours plaqués qui, dans un certain cinéma, empêchent aux images d'être vues, et qu'elle écrit « comment taire ». La parole chez Varda, le plus souvent la sienne, laisse aux images leur propre vie, déploie d'autres pistes. Elle nous accompagne, volontiers primesautière, dans des cheminements pas toujours rectilignes, mais qui nous laissent avec la sensation d'avoir partagé un moment d'évidence et de vérité.

« Ses adversaires n'ont que le tort de ne pas deviner que la préciosité et la désinvolture sont ici une forme de la pudeur », avait justement pressenti François Truffaut dès 1958 (Cahiers du cinéma, n°84). *

"Jacquot de Nantes", en 1990, est un hommage pudique et poignant à Jacques Demy, son compagnon depuis 1962, disparu durant le tournage de ce film.

Agnès Varda est mère de Rosalie Varda (elle-même mère de trois enfants) et du comédien Mathieu Demy.

Agnés Varda enseigne à l’European Graduate School (http://www.egs.edu) comme David Lynch, Claire Denis, Catherine Breillat, Peter Greenaway, Claude Lanzmann entre autre.
Des vidéo sont en ligne où l’on
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Les Glaneurs et la glaneuse

Musique de Joanna Bruzdowicz qui a déjà composé la musique d'autres films d'Agnès Varda : Sans toit ni loi, Kung fu master, Jacquot de Nantes.

Les glaneurs et la glaneuse à Cannes
Le documentaire d'Agnès Varda a été présenté à l'occasion du 53ème Festival de Cannes (2000), hors-compétition, dans le cadre de la sélection officielle.

Un peu de technique
Le tournage s'est effectué avec une caméra digitale, en DV Cam. Pour ses prises de vues, Agnès Varda a utilisé une Mini DV.

Tournage
Les Glaneurs... a été tourné dans le Nord, la Beauce, le Jura, la Provence, les Pyrénées Orientales, la Banlieue parisienne et Paris.
De septembre 99 à avril 2000, il y a eu 27 jours de tournage en équipe, par série de 4 à 7 jours.
Agnès Varda a tourné une dizaine de jours séparés et très souvent 2 à 3 heures, spécialement pour les fins de marchés, entre 14h et 16h. Les plans filmés par Agnès Varda totalisent 15minutes sur les 82 du film.

Les intentions d'Agnès Varda
« Ce film est documentaire par son sujet. Il est né de plusieurs circonstances. D'émotions liées au vu de la précarité, du nouvel usage des petites caméras numériques et du désir de filmer ce que je vois de moi : mes mains qui vieillissent et mes cheveux qui blanchissent. Mon amour de la peinture a voulu aussi s'exprimer. Tout cela devait se répondre et s'imbriquer dans le film sans trahir le sujet de société que je souhaitais aborder : le gâchis et les déchets? Qui les récupère ? Comment peut-on vivre des restes des autres ? Au départ d'un film, il y a toujours une émotion. Cette fois-ci, celle de voir tant de gens qui vont ramasser ce qui traîne en fin de marchés ou les restes jetés dans les containers des grandes surfaces. Quand on les voit, on veut filmer ces personnes et c'est aussi cela qui ne se peut filmer sans leur accord. Comment témoigner pour eux sans les gêner (?)
. Comme il n'y a pas de mot français pour road-movie, je pourrais dire que j'ai tourné un road-documentary.
Il fallait traiter le sujet en mode rural (le glanage et le grapillage) et en mode urbain (la récupération) et je m'autorisais des digressions variées avec un point d'accroche au sujet (?)»

Critique
Agnès Varda le dit, elle a vieilli, mais elle porte un regard très juste et très digne sur la société, filmant des gens qui ne voulaient au départ pas apparaître à l'écran. Jamais elle ne s'égare dans la moquerie, et se montre elle-même comme une inlassable glaneuse d'images.
Très amusantes, aussi, les interventions de magistrats célèbres qui viennent expliquer les lois du glanage et du grapillage (Me Vergès en robe dans un champ...).

Voilà un incroyable road-movie qui aborde tant de sujets qu'on ne peut les citer tous.
Le documentaire, souvent humoristique, n'hésite pas à céder la place au burlesque ou à la poésie.
L'ensemble est très divertissant et rafraîchissant.

On y apprend ce que c'est glaner et grapiller. Comment les gens glanaient hier et comment ils glanent aujourd'hui. Ce sont les pauvres le plus souvent qui glanent, à part pour les passionnés de la récup'. Si les pauvres glanent, c'est parce qu'ils ont pas de quoi s'acheter à manger. Aujourd'hui, ils glanent dans nos poubelles, à la fin des marchés.
Très belle leçon pour nous inciter à ne pas gaspiller et à plus réutiliser les restes ou à les donner directement à des associations en contact avec ces gens-là.
En revanche, il y a des longueurs lorsque l'auteur filme ses mains, les camions, ou se filme elle-même...
En tout cas, dans l'ensemble, c'est un très bon reportage, qui devrait être une leçon pour tous.

Le propos est original car qui sait aujourd'hui ce que signifient "glaner" ou "grapiller" et combien savent que c'est légal ?
Varda a en outre l'intelligence d'étendre son sujet agricole à la société des villes.
Où on la suit moins, c'est lorsqu'elle s'émerveille devant l'horrible vidéo digitale ou qu'elle est prise de nombrilisme aigu, même si c'est de l'autodérision.
En fait, on retrouve la cinéaste de "Sans toit ni loi", "Documenteur" et "O saisons ô châteaux" telle qu'en elle-même.

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filmographie

Court métrage - 1958 - L'Opéra-Mouffe (Carnet de notes d'une femme enceinte) - Réalisation Agnès Varda - Avec la participation de Dorothée Blank, Antoine Bourseiller, André Rousselet, Jean Tasso, José Varela, Monika Weber — 17 min

L'histoire : Derrière le Panthéon, à Paris, entre les églises St-Etienne-du-Mont et St-Médard, la rue Mouffetard traverse un quartier auquel elle a prêté son nom = la Mouffe... L'Opéra-Mouffe est le carnet de notes d'une femme enceinte dans ce quartier de la rue Mouffetard.
Composition surréaliste sur les thèmes de la vie, de l'amour et de la mort au travers d'une suite de portraits réels ou imaginaires et d'images fortes, sur une musique de Georges Delerue.

 

Court métrage - 1961 - Les fiancés du pont Mac Donald - Réalisation Agnès Varda - Avec Sami Frey, Jean-Claude Brialy, Eddie Constantine, Anna Karina, Jean-Luc Godard

Court métrage - 1963 - Salut les Cubains - Réalisation Agnès Varda

Court métrage - 1966 - Les enfants du musée (dans la collection Chroniques de France) - Réalisation Agnès Varda - Production Pathé Cinéma, commande du Ministère des Affaires étrangères - NB - 7' - L'atelier de peinture, de modelage et de sculpture pour les moins de quinze ans, au musée des Arts décoratifs, rue de Rivoli (1er). Pierre Belvès, créateur de l'atelier, anime le travail des enfants. Un reportage du magazine "Chroniques de France", produit pour le Ministère des Affaires étrangères en vue d'une diffusion à l'étranger. - Film visible au Forum des Images à Paris.

Court métrage - 1965 - Elsa la rose - Réalisation Agnès Varda - Poèmes dits par Michel Piccoli

Court métrage - 1967 - Uncle Yanco - Réalisation Agnès Varda

Court métrage - 1968 - Black Panthers - Réalisation Agnès Varda

Court métrage - 1969 - Lions love - Réalisation Agnès Varda

Court métrage - 1975 - Réponse de femmes - Réalisation Agnès Varda

Court métrage - 1975 - Daguerréotypes - Réalisation Agnès Varda - Image Nurith Aviv, Michel Thiriet, William Lubtchansky, Roland Vincent, Christian Bachman - Son Jeff Auger, Antoine Bonfanti - Montage, Gordon Swire - Assistant réalisateur Christophe Szendro - Coproduction, Ciné-Tamaris, ZDF, Institut de l'Audiovisuel - 1h15

Portrait de quelques commerçants de la rue Daguerre (14e), filmés au quotidien par Agnès Varda qui porte un regard attentif et chaleureux sur cette galerie de personnages.
Commerces filmés : mercerie, parfumerie, droguerie, quincaillerie, boulangerie, épicerie, salon de coiffure, horlogerie, boucherie, auto-école, pressing, teinturerie, magasin d'accordéons, tailleur, café, plomberie. Des images de l'illusionniste Mystag éxécutant des tours dans un café alternent avec des plans des commerçants dans leur magasin.

Note : Film visible au Forum des Images à Paris

Court métrage - 1977 - Plaisir d'amour en Iran - Réalisation Agnès Varda - Avec Valérie Mairesse, Ali Raffi, voix de Thérèse Liotard

Court métrage - 1980 - Murs murs - Réalisation Agnès Varda - (Titre anglophone : Mural Murals) - Avec Mathieu Demy

Court métrage - 1981 - Documenteurs - Réalisation Agnès Varda - (Titre anglophone : An emotion picture) - Avec Mathieu Demy

Courts métrages - 1983 - Une minute pour une image - Réalisation Agnès Varda - Photographie de Bob Gould, par Agnès Varda

Court métrage - 1982 - Ulysse - Réalisation Agnès Varda
* Fiche technique et photos
* Le film image par image : Page A - Page B - Page C - Page D - Page E - Page F - Page G - Page H - Page I - Page J - Page K - Page L - Page M

Court métrage - 1984 - Les dites Cariatides - Réalisation Agnès Varda

Court métrage - 1984 - 7 p., cuis., s. de b. ...à saisir - Réalisation Agnès Varda

Court métrage - 1986 - T'as de beaux escaliers, tu sais... - Réalisation Agnès Varda - Avec Isabelle Adjani

1998 - Agnès Varda au Festival de La Rochelle

Court métrage - 2003 - Les glaneurs et la glaneuse : Petit musée des glaneuses - Réalisation Agnès Varda - Production Ciné Tamaris / CNDP - On peut y regarder les oeuvres de ceux qui ont peint des glaneuses dans la deuxième moitié du XIXe siècle : onze petits films de deux à trois minutes d'informations et de commentaires sur les peintures de Breton, Feyen, Hedouin, Lhermitte, Homer, Millet, Poussin, Salmson, Sadée. Une occasion d'aborder la peinture dans un commentaire à caractère social.

Court métrage - 2003 - Les glaneurs et la glaneuse : le droit de glaner - Réalisation Agnès Varda - Production Ciné Tamaris / CNDP - Un recueil de citations et d'informations sur le glanage agricole et le glanage urbain qui se nourrit d'extraits de la Bible et du code Napoléon et forme une petite histoire du glanage.

Court métrage - 2003 - Les glaneurs et la glaneuse : Hommage à Zgougou - Réalisation Agnès Varda - Production Ciné Tamaris / CNDP - 3' - Un petit film de trois minutes sur la chatte d'Agnès Varda, présente dans "Les glaneurs et la glaneuse".

Court métrage - 2003 - Les glaneurs et la glaneuse : Post filmum - Réalisation Agnès Varda - Production Ciné Tamaris / CNDP - Agnès Varda a filmé : une assiette envoyée par Michel Jeannes, arrivée fendue, une assiette trouvée à Bruges, une patate ou plutôt une tranche de patate, devenue sublime six mois après être arrivée dans une enveloppe sans nom d'expéditeur.

Court métrage - 2003 - Les glaneurs et la glaneuse : Filmographie Varda - Réalisation Agnès Varda - Production Ciné Tamaris / CNDP - La filmographie complète des courts et longs métrages d'Agnès Varda

Court métrage - 2003 - Patatutopia - Réalisation Agnès Varda - Image, son, montage Agnès Varda - Image Mathieu Vadepied, Xavier Tauveron - Son Jean-Luc Audy, Dominique Gaborieau - Montage Agnès Varda, Sophie Mandonnet - Production Ciné Tamaris - Projetés de juin à novembre 2003, au Festival de Venise, trois films sonores d'Agnès Varda sont présentés simultanément. Patatutopia est une cabane à patates où est projeté un triple film sur le thème unique des patates.

Court métrage - 2003 - Le lion volatil - Réalisation Agnès Varda - Image, son, montage Agnès Varda, asistée de Jean-Baptiste Morin - Avec Julie Depardieu, David Deciron, Frédéric E.Grasser-Hermé, Valérie Donzelli - Projeté les 3 et 4-9-2003, au Festival de Venise, Le lion volatil narre la courte aventure de trois personnages : Clarisse, apprentie voyante, Lazare, employé aux Catacombes de Paris et le Lion de Belfort en bronze.

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Philippe Rolland
31/05/2005